les hommes soient également touchés par les violences conjugales, qu'elles soient psychologiques ou physiques, le traumatisme est tout aussi dévasteur que chez les femmes !
Tous les couples ne sont pas parfaits, toutes les femmes ne sont pas des manipulatrices et toutes les relations ne sont pas toxiques. Il ne faut pas confondre : faire plaisir à sa femme (on éprouve un sentiment de bien-être, de satisfaction et d'amour envers l'autre) et se forcer à dire oui, à accepter les demandes en tout genre de sa compagne (là, on ressent une contrainte, un mal-être intérieur, une incapacité à s'affirmer). Lorsque ces sentiments deviennent perturbants au point de ne plus pouvoir agir autrement, l'emprise s'installe.
Votre bienveillance naturelle et votre engagement profond pour votre couple vous pousse à ne pas contrarier votre chère et tendre. C'est à ce moment que certaines femmes vont repérées "ces failles" et le piège va se refermer.
Elles vont utiliser vos sentiments pour vous manipuler (puisque que vous les aimez profondément), pour vous demander absolument tout (et n'importe quoi), et vous devrez répondre à toutes leurs sollicitations, vous devrez approuver leurs décisions (même insensées) sous peine de vous voir reprocher votre manque d'amour et d'intérêt ! (chantage affectif)
Certaines peuvent même devenir agressives si vous résistez ! Les premières bousculades apparaissent, les claques commencent à pleuvoir, les insultes fusent et vous rabaissent. Vous devenez l'objet de ses attentes, vous devez obéir, sinon les menaces de révéler à votre entourage votre soi-disant manque d'engagement au sein du couple planent au dessus de votre tête !
Une façon pour ces femmes de jouer "les victimes" et de vous faire passer pour "le méchant".
Pourquoi cet envie de donner la parole aux hommes ?
Lors de mes différents salons du livre et multiples événements auxquels j'ai participé depuis la sortie de mon 1er ouvrage "Après le silence revient le printemps", beaucoup de femmes se sont reconnus dans cette autobiographie, mais étonnamment, quelques hommes aussi. J'ai pu échanger sur leurs histoires respectives, et tous avaient ce point commun d'être des hommes tellement bienveillants avec leur compagne qu'ils se sont faits bernés et elles ont profité d'eux. Je ne parle pas seulement d'une incompréhension de couple, ou d'attentes divergentes qui pourraient expliquer l'échec du couple, je parle ici d'un véritable harcèlement moral, une destruction de l'autre lente et inexorable, frisant presque la folie.
Toutes ces histoires m'ont touchées, l'ayant vécu moi-même, j'ai retrouvé les mêmes mécanismes de perversion, la même souffrance et le même blocage pour sortir de cette relation toxique. De l'officier de police judiciaire au comptable, en passant par le prof de sport, tous ont été impactés par ce fléau, sans distinction aucune de classe sociale. Mais l'un de ces récits m'a particulièrement touchée.
C'est pourquoi, j'ai décidé de donner la parole à un homme, pour lui permettre de le libérer de cette emprise qu'il vit encore, malgré les années de séparation. J'ai vécu pendant presque 2 ans en étroite collaboration avec celui-ci, pour me permettre de retranscrire le plus fidèlement possible son histoire.
Les violences faites aux femmes comme aux hommes ne doivent plus être un tabou. Trop de personnes considèrent encore aujourd'hui, qu'un homme qui se fait battre est un homme faible, alors que ce sont des homme très bienveillants justement, qui n'oseraient jamais aller à l'encontre de leur compagne, puis qu'ils sont dotés d'un grand sens des valeurs et du respect envers leur partenaire.
quelques chiffres
Si les violences conjugales sont habituellement subies par les femmes, celles qui frappent les hommes demeurent un tabou. Les victimes masculines sont moins nombreuses, mais bien réelles : elles sont 1,2 million à avoir subi des brutalités conjugales, selon les chiffres officiels.
En 2022, 20 hommes sont décédés dans le cadre de violences conjugales, selon l’association SOS Hommes battus.
Victimes :
1 homme sur 3 déclare être victime de harcèlement sexuel au travail.(1)
500 000 hommes déclarent avoir été victimes d’au moins un acte de violence physique ou sexuelle.(2)
100 000 hommes déclarent avoir été victimes d’au moins un acte de violence physique ou sexuelle au sein du couple.(2)
Dépôts de plainte :
3% des hommes victimes déposent plainte.(8)
97% des hommes victimes ne déposent pas plainte.(8)
Morts :
25 hommes sont morts par an, sous les coups de leur femme (moyenne).(5)(6)(7)(8)
1 homme meurt tous les jours 14 jours, sous les coups de leur femme (moyenne).(3)(4)
600-800 hommes commettraient des suicides pour raisons de violences conjugales.(10)(11)(12)
Vous pouvez retrouver toutes les explications de ces chiffres sur le site SOS hommes battus.
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